LIVE 4 FANTASTIQUES sur La Taverne de Lug, avec moi dedans !

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Les Fantasgeeks parlent des Fantastiques !

La Taverne de Lug m’a fait le plaisir de m’inviter sur sa chaîne pour parler des 4 Fantastiques avec Planète Strange, Amazing Geek et Old Geek Man Thoughts ! C’était comme d’habitude un très bon moment de partage.

live sur les 4 fantastiques avec amazing geek planete strange old geek man et norman – YouTube

J’ai découvert, et adoré les 4 Fantastiques tout d’abord en dessin animé. J’ai ensuite découvert les comics via un Spécial Strange sans couverture lu chez un copain. Yannick Grey, si tu nous regardes… C’est grâce à toi que j’ai découvert que Spider-Man connaissait Mister Fantastic… et que les 4 Fantastiques c’était fini, à l’époque ! De savoir cela était un micro-traumatisme pour moi, je n’imaginais pas que c’était un événément tout à fait banal pour cette équipe qui passait une bonne partie de son temps à s’engueuler, à se séparer pour mieux se retrouver ensuite !

Une équipe historique !

Sébastien de Planète Strange a fait une introduction exemplaire, qui en effet à elle seule aurait pu clôturer le live, tellement elle était complète ! Sans les 4 Fantastiques, s’ils n’avaient pas marché, il n’y aurait peut-être pas eu d’univers Marvel, tout simplement ! Atlas Comics, anciennement Timely, était en effet loin d’être une compagnie en bonne santé financière en 1961. Ils n’ont même pas de réseau de distribution, puisque c’est National Comics (futur DC Comics) qui distribue, si je me souviens bien, six titres par mois.

Il aurait suffi que les Fantastiques se plantent pour compromettre l’avenir d’Atlas. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas, et ce fut même le début d’un âge d’or pour la future Marvel ! Quand on lit dans le même temps la Justice League de l’époque, il est facile, rétrospectivement, de voir ce qui a attiré les lecteurs vers les 4 Fantastiques, car c’était de l’inédit.

Autant les aventures de Superman et consorts étaient un peu puériles, autant la bande dessinée de Lee et Kirby n’hésitait pas à jouer la carte un peu « horrifique », avec, Sébastien le rappelait, le premier monstre « héros » en la personne de La Chose. Bourru, colérique – et on peut le comprendre – , il tranche nettement avec les héros existants auparavant chez la Distinguée Concurrence. Mais même la personnalité des autres personnages est au centre des intrigues, même si celle de Susan mettra beaucoup de temps à s’affirmer, années 60 obligent.

Roy Thomas disait des 4 Fantastiques qu’ils sont comme les quatre directions d’un compas, la brutalité de Ben face au très intellectuel Reed, la sentimentalité de l’Invisible face à l’impulsivité de la Torche.

On peut aussi remarquer, même si c’est rarement relevé, que leurs pouvoirs font penser aux quatre éléments, l’eau, l’air, la terre et le feu.

Tout cela rend ces personnages uniques, comme le fait qu’ils soient une véritable famille, oncle grincheux compris.

Des adaptations audio-visuelles, on va dire… aléatoires ?

J’avais lu une interview quelque part, où un producteur aurait dit que rien que le fait de réunir les quatre personnages dans une pièce couterait 100 000 dollars. Voilà sans doute ce qui a freiné les adaptations en prises de vue réelles, mais même en animation, le succès n’aura pas forcément été au rendez-vous.

L’enfant que j’étais pensait que la série animée des studios Hanna-Barbera comptait des dizaines d’épisodes, il n’y en eu en fait que vingt. Il y en eu 13 pour la seconde série de 1978, celle ou H.E.R.B.I.E. le robot remplaçait la Torche Humaine (dont les droits étaient réservés pour une adaptation télévisée qui n’a jamais vu le jour). 26 fois onze minutes pour une autre série bizarre des studios Hanna & Babera, où l’adolescent Benjy Grimm dispose de deux anneaux qui lui permettent de se changer en Chose à volonté. Cette série était couplée à une serie animée dérivée des Pierrafeu !

Deux saisons de treize épisodes en 1996, où les Fantastiques portent leurs costumes à cols blancs. Les épisodes étaient diffusés avec une série Iron Man. Enfin, en 2006, il y eu 26 épisodes de Fantastic Four World’s Greatest Heroes, une série animée produite en France, financée par M6 et Cartoon Network Europe, à forte inspiration manga !

Niveau cinéma, on connait le sort du film produit par Roger Corman en 1994, qui n’est jamais sorti au cinéma. Produit pour un million de dollars (soit celui d’un épisode Star Trek de l’époque, par exemple), il étire au maximum son budget pour faire illusion, et se paie le luxe d’avoir une Chose assez convaincante, et le meilleur Docteur Fatalis à l’écran, ce qui n’est pas un exploit en soit quand on connait les autres adaptations.

Car Fatalis est complètement loupé dans les deux films de la 20th Century Fox produits en 2005 et 2007. Comment passe-t-on d’un monarque adapte de science et de magie à un industriel contrarié ? De bonnes intentions, pour un résultat qui pêche surtout au niveau de l’écriture et de la réalisation.

On passera sous silence la version de 2015, en attendant celle de Marvel, attendue pour plus tard, et étant, à l’heure où j’écris ces lignes, sans réalisateur.

 

Bref, j’espère que vous apprécierez ce live, j’ai en tout cas beaucoup aimé y participer !

 


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