DEITIES AND DEMIGODS : la véritable histoire derrière ce supplément mythique de DUNGEONS & DRAGONS !

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Un des Saint Graals des fans de Dungeons & Dragons de part le monde est la première impression de Deities and Demigods de 1979, parce que cette version inclut deux panthéons qui seront supprimés des impressions suivantes : les Dieux de la série Elric le Nécromancien par Michael Moorcock, ainsi que le Mythe de Cthulhu de H.P. Lovecraft.

On pourrait penser que c’était parce que TSR n’en avait pas les droits (après tout, c’était déjà arrivé auparavant, par exemple quand TSR a publié Warriors of Mars d’après la série des romans se passant sur Barsoom d’Edgar Rice Burroughs). Mais la réalité est plus complexe que cela. ce qui suit sont les mots de James Ward, l’auteur, qui poste une fois par an le message suivant pour clarifier une fois pour toute la controverse :

« Deities & Demigods

Je vais poster ceci une fois par an pendant le restant de mes jours. Je déteste vraiment quand des gens ignorants prétendent que TSR/moi avons violé des règles quant aux licences requises pour les sections melnibonéennes et lovecraftiennes du livre.

Quand on m’a chargé d’écrire ce livre j’ai listé tous les panthéons variés que je voulais utiliser. Gary a noté que les sections relatives à Lovecraft et Elric pourraient poser problème. Il m’a confié les adresses d’Arkham House et de Michael Morcock et je leur ai écrit aussitôt en leur expliquant ce que je faisais et en leur demandant la permission d’inclure leur matériel. Merveille des Merveilles, j’ai reçu en retour deux lettres me donnant la permission d’utiliser leur travail. J’ai fait la folie de confier ces deux lettres aux avocats de TSR. Elles doivent se trouver dans quelque dossier perdu chez Wizards. Je tuerais pour les avoir en ma possession maintenant.

Quoi qu’il en soit nous avons fait imprimer le livre et celui-ci s’est bien vendu. Nous avons alors reçu de Chaosium une lettre nous menaçant de poursuites judiciaires. Je ne les en blâme pas, cependant ils n’étaient pas au courant des deux courriers. TSR aurait gagné le procès sans souci. Cependant, la compagnie n’était pas riche à ce point et Brian Blume ne voulait pas se rendre en Californie, embaucher un avocat californien, et dépenser du temps et de l’argent pour gagner le procès.

Je suis devenu dingue, parce que j’avais déjà fait beaucoup plus que je n’étais supposé le faire pour m’assurer de l’usage de ces deux licences que j’avais utilisées dans le livre que j’avais écrit. J’avais même suggéré d’écrire gratuitement deux panthéons de plus, mais les Blume ne voulaient même pas en entendre parler. J’ai enragé durant des années.

Et maintenant, quand des gens discutent en ligne des violations de copyright de TSR, ça presse mon bouton marqué « colère maximale ». Peut-être que certains de mes amis sur Facebook pourront passer le mot au fil du temps, de telle sorte que ma pression sanguine reste à un niveau acceptable.

Cela peut paraître une simple râlerie, et c’en est une. Cependant, quand des gens affirment sur TSR avait commis une infraction ils font de moi un plagiaire. je me considère comme un homme très honorable. Jamais au grand jamais je ne volerai quoi que ce soit qui ne m’appartienne pas. Je ne supporterai pas cette étiquette. Merci de votre attention. »

dd


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