Cette nuit j’ai fait un rêve. D’habitude je ne me souviens jamais de mes rêves du tout. Quelquefois je me souviens avoir rêvé mais sans me rappeler aucun détail. Et il y a certains rêves qui sont si prégnants qu’on s’en souvient encore longtemps après les avoir vécus. C’est bien sûr d’un de ces rêves dont je vais vous parler, autrement, quel intérêt ? 🙂
J’étais, en résumé, sur le plateau de John Carter 2. C’était dans ma ville, j’avais repéré en me promenant toute une équipe qui construisait des décors de cinéma. Et tout comme John Carter dans les romans ne met jamais en doute le fait qu’il soit sur Mars dès le moment où il y pose le pied, je sus dès que l’arrivais dans les décors que j’étais dans ceux de John Carter 2 : les Dieux de Mars. Mais même étant sûr de mon fait, je cherchais à l’établir avec certitude en déambulant dans les décors au milieu des techniciens, qui ne faisaient pas attention à ma présence. Les décors représentaient une ville de type « western ». En me retournant je voyais derrière moi, très haut au-dessus de tout le monde, le pont gigantesque familier de ma ville, fait entièrement de pierre blanche (en réalité ce pont n’existe bien sûr pas du tout, que ce soit dans ma ville ou ailleurs).
Soudain j’eus la preuve que je recherchais. Je croisai, en costume d’époque, l’actrice Amanda Clayton, qui avait bizarrement les traits de Naomi Watts, mais je savais néanmoins que j’avais devant moi l’actrice qui avait interprété la femme décédée de John Carter dans le premier film. Sans doute y avait-il d’autres flashbacks prévus dans la suite ?
Et un peu plus loin, je croisai nul autre qu’Andrew Stanton en personne, le réalisateur ! La tête des amis sur Facebook quand j’allais leur annoncer que la suite de John Carter allait se tourner ces jours-ci en France !
Je continuai à me promener et me mis à escalader des rochers jusqu’à un point de vue grandiose : un palais de type chinois à trois étages rouge vif, avec en arrière-plan d’immenses falaises agrémentées de dizaines de cascades ! Dans le palais lui-même des fontaines formaient elles-mêmes des cascades à l’intérieur du palais, descendant d’étage en étage. Le tout était brillamment éclairé par un soleil d’été, et accompagné d’une musique grandiose (composée par Michael Giacchino bien sûr !). A l’intérieur du palais on voyait distinctement des touristes (oui, des touristes) auxquels on faisait des signes de la main et qui nous les rendaient bien avec entrain et sympathie. Je me retournai et Andrew Stanton était là, en repérage, un appareil photo à la main, et sa femme était là aussi (je n’ai jamais vu sa femme, je serais incapable de dire à quoi elle ressemblait dans mon rêve, mais je savais simplement qu’elle était là aussi).
Détail amusant, je voyais de temps en temps le titre du film affiché quelque part en anglais, « John Carter : God of Mars ». Mais de temps en temps il était écrit « John Carter : Krag of Mars » ou « John Carter : Thals of Mars ».
Voilà, voilà… Je ne considère pas ce rêve comme prémonitoire en quoi que ce soit, mais j’imagine qu’il est révélateur de mon obsession personnelle pour John Carter. Son échec injuste n’a visiblement pas fini d’habiter mon univers geek personnel !
(image de Jeff Doten)