GOLDORAK, go ! 30 jours, mes 30 références geek jour 1/30

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Un de mes premiers souvenirs authentiquement « geek » est la découverte en 1978 de Goldorak. Pour beaucoup de mes contemporains, ce fut un choc incroyable, le premier contact avec l’animation japonaise, et avec la science-fiction.

Je tiens à préciser que je n’ai jamais voulu revoir la série depuis sa diffusion initiale. J’ai trop peur qu’elle n’ait trop vieilli par rapport à mon regard d’adulte, à tort ou à raison. Je préfère me fier à mes souvenirs d’enfant pour l’instant, ce qui n’ira pas sans quelques approximations dans le texte ci-dessous, que j’espère que vous saurez me pardonner.

Une animation incroyable !

Aujourd’hui, cela n’a l’air de rien, mais en 1978 c’était révolutionnaire. On était habitué aux animations minimalistes des dessins animés des studios Hanna-Barbera, ou aux boucles d’animation des studios Filmation, dans Tarzan par exemple, qui reprenaient les mêmes séquences ad nauseam. On peut aussi citer les dessins animés Spider-Man des années 60. Même avec mes yeux d’enfant, ça donnait une impression de bâclage.

Rien de tout cela avec Goldorak, l’animation paraissait incroyablement fluide, il y avait un réel effort de mise en scène avec certains plans en plongée et en contre-plongée, et les quelques boucles d’animation étaient justifiées par le scénario (il n’y avait pas 36 manières pour Actarus de rejoindre Goldorak).

Des scénarios plus matures qu’à l’accoutumée !

Les personnages étaient de plus passionnants à suivre. Actarus est sans doute le personnage de fiction le plus amoureux de la planète Terre parmi tous les extraterrestres qui nous ont jamais visités. Il était gentil mais sans être faible, proche de la Nature, musicien à ses heures (même si le moi de 7 ans levait les yeux au ciel dès qu’il sortait sa guitare). Bref, bon sans être mièvre, et fort quand il le fallait.

Alcor était une véritable tête à claque, un sale gosse arrogant et condescendant envers le garçon de ferme qu’était Actarus. Et il en était d’autant plus attachant. Je crois que c’est le premier personnage de ce genre que je voyais dans une série télévisée. Car, oui, tout dessin animé qu’il l’était, Goldorak était avant tout une série, dont les situations et les personnages évoluaient…

Un des épisodes qui m’a traumatisé était celui où Alcor était possédé. De mémoire il avait les yeux lumineux ?

Mais c’est à suivre en fait, ce dessin animé ?

C’était une surprise pour moi. On était habitués à des dessins animés dont les épisodes pouvaient se voir dans n’importe quel ordre. Là les intrigues évoluaient. Et c’était peut-être la première mort que j’aie vu sur un écran de télévision, celle du méchant Hydargos ! Je ne le regrettai pas, mais j’étais décidément surpris.

Ainsi Alcor finira par découvrir le secret d’Actarus, et à devenir son ami et allié. Vénusia, la fille de Rigel, qui est amoureuse d’Actarus, finira aussi par les rejoindre. Arrivera plus tard la piquante Phénicia, sœur d’Actarus, qui semblera jouer à flirter avec Alcor.

De l’action, ma bonne dame !

Mais ce que j’attendais le plus devant mon écran, bien entendu, c’était le combat du jour, contre un robot méchant, et généralement un seul. Golgoth ou Antérak se succédaient, et on exultait en voyant Goldorak émerger de sa cachette à travers la cascade d’eau pour affronter son ennemi du jour. Là où les animateurs japonais faisaient très forts, c’est en matière d’effets spéciaux. Jamais on n’avait vu d’explosions pareilles dans un dessin animé. Les ligues parentales, jamais en reste, ont râlé bien entendu, mais n’ont heureusement jamais eu gain de cause.

Je n’ai jamais vu la fin de la série, et tant mieux, parce que je n’aurais pas compris pourquoi Actarus et Phénicia partaient en laissant derrière eux Alcor et Vénusia. J’aimais à croire que ces deux couples finiraient leurs jours ensemble.

Goldorak fut le premier souvenir authentiquement « geek » dont je me souvienne. Alors certes, j’ai sans doute au entre les mains les jouets de la Guerre des Etoiles avant cette date, mais mes parents devaient estimer que je n’avais pas l’âge de voir le film en salles, ce n’est que bien plus tard que je découvris de quoi parlait le film.

 

Et vous-mêmes, avez-vous vu Goldorak, à l’époque ou depuis, en qu’en avez-vous pensé ? Et devrais-je à votre avis tenter de le revoir, ou bien est-il préférable que je me réfère uniquement à mes souvenirs d’enfance ?

Tele Junior 1
Mon exemplaire du Télé Junior n° 1 (semaine du 14 au 20 octobre 1980)

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