STAR TREK, la série ! 30 jours, mes 30 références geek 24/30

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J’avais vu quelques épisodes sur TF1, mais je suis réellement tombé amoureux de Star Trek à travers les deux premiers films, diffusés à l’époque sur La Cinq.

STAR TREK LES FILMS ! 30 jours, mes 30 références geek 8/30 – Norman T. Ray – Chez Sister Love (norman-t-ray-chez-sister-love.com)

Outre les films multi-diffusés, la chaîne avait en catalogue plusieurs séries qui deviendront cultes pour les téléspectateurs de ma génération, comme Supercopter, K2000, ou encore Tonnerre Mécanique. Et Star Trek la série originale des années 60, qui n’avait jusqu’à présent jamais été diffusée en totalité en France.

Star Trek DVD
La belle première édition des épisodes de la série dans des boitiers plastiques du plu sbel effet

Le matraquage, l’ultime frontière !

On était dans les années 80 bien avant les plateformes de streaming, et même les cassettes ou DVD. On subissait le rythme de diffusion des chaînes de télévision, et celui-ci était généralement hebdomadaire. La Cinq, elle, diffusait ses séries dans certains cas tous les jours, et même plusieurs fois par jour dans la grille des programmes.

J’ai découvert que c’était pour moi le test ultime pour savoir si j’appréciais ou pas une série. Pour Star Trek, je m’étais dit qu’il n’y avait aucune chance pour que j’apprécie autant une série potentiellement désuète des années 60 autant que les films, plus récents. C’est l’inverse qui s’est produit. Mais pour certaines séries que j’appréciais, comme par exemple, je l’avoue, ne me tapez pas, CHiPs, le couperet est tombé : « mais qu’est-ce que c’est que cette m… » (avec Michael Dorn, le futur Worf de Star Trek la Nouvelle Génération !).

Une série d’une grande intelligence… la plupart du temps

Alors oui, pour découvrir les trésors qu’abrite la série, il faut passer outre un certain choc esthétique. A l’époque où la série est produite, la transition se fait lentement entre les postes de télévision en noir et blanc et ceux en couleurs, c’est pour cela que Spock n’a pas eu la peau rouge, parce qu’il serait apparu noir sur les postes en noir et blanc. Par contre, le foyer qui avait investi dans une télévision couleur en prenait plein les yeux !

Alors oui, les effets spéciaux ont forcément vieilli, bien qu’il existe une version remasterisée avec des effets spéciaux refaits, mais en gardant l’esprit de l’époque. Les deux versions, d’origine et refaite, sont disponibles, l’une ne remplace pas l’autre. Ça c’est pour toi, George Lucas.

Mais ce qui m’a frappé le plus à la vision de ces 77 épisodes (oui, je sais, il y en a 79, mais je ne pense pas que « The Cage » ait été diffusé, et malgré le fait que j’ai regardé la série tous les jours, j’ai découvert des années plus tard que j’en avais loupé un : « Friday’s Child »), c’est la finesse de l’écriture de la série… le plus souvent. Et la finesse ne vient pas forcément toujours du créateur de la série, paradoxalement.

Et puis il ya des trucs comme « Spock’s Brain » ou « The Way to Eden » où l’on reste sans voix. Et pas pour les bonnes raisons…

Merci qui ?

Finalement, le drame de Gene Roddenberry, c’est qu’il avait des idées tout à fait valables et intéressantes, mais que ce sont souvent d’autres personnes qui ont trouvé LA formule pour faire fonctionner ses idées. On parle de Gene Coon et de Dorothy Fontana pour la série originelle, de Nicholas Meyer pour les films, et de Michael Piller pour Star Trek la Nouvelle Génération (à partir de la saison 3).

Ce qu’on a de plus représentatif en fait de Gene Roddeberry seul aux commandes, ce sont les deux premières saisons de La Nouvelle Génération, avant que malheureusement pour lui, son état de santé ne doive l’éloigner de la série. Et ce ne sont pas forcément les heures les plus impressionnantes de Star Trek. Le ton est sérieux, voire pompeux, Tasha Yar fait au moins une allusion sexuelle par épisode, et les allégories sont souvent pesantes et lourdement assénées.

Ça, ce sont des acteurs !

Quoi, il cabotine, William Shatner ? À mort, et c’est le parait contrepoint à Leonard Nimoy, qui, à la fois, joue son rôle de façon très premier degré. Et en même temps, en tant que spectateurs, on sait à tout moment ce que pense Monsieur Spock, une performance d’acteur que je n’hésiterai pas à qualifier d’inégalable. Et DeForest Kelley apporte le parfait juste milieu, à la fois le cabotinage qui l’a fait remarquer à Hollywood dans une multitude de rôles de méchants, comme dans l’Homme aux Colts d’Or et le Trésor du Pendu, mais aussi une subtilité qu’on n’aurait pas forcément soupçonnée d’emblée. Il est sans doute l’acteur le plus expérimenté des trois, à l’exception sans doute de James Doohan (Scotty).

L’aspect, très théatral finalement, de Star Trek fait ressortir le meilleur du jeu de ces acteurs, et contribue à en faire une série en tout point unique.

Une anomalie bienvenue

En définitive, la diffusion de Star Trek sur la Cinq aura été une anomalie. La diffusion sur TF1, le dimanche après-midi, avait décontenancé les gens. Quelques années plus tard, quand La Cinq interrompt la diffusion, la célèbre romancière Françoise Sagan réclame le retour de « son Star Trek » ! A ma connaissance, la série n’a plus jamais été diffusée sur une des grandes chaînes françaises.

En tout cas elle aura permis au Trekker que j’étais devenu de confirmer que oui, on pouvait tout à fait apprécier une série des années 60 déclinée en films dans les années 80. Longue vie et prospérité !

 

Et vous, avez-vous également découvert la série sur La Cinq ? En êtes-vous devenu fan ou bien vous a-t-elle convaincu que les pijamas, c’est seulement pour dormir ?


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